A Jeanne d’Arc

mercredi 18 janvier 2012.
 

Quand le Dieu des armées te donnant la victoire

Tu chassas l’étranger et fis sacrer le roi

Jeanne, ton nom devint célèbre dans l’histoire

Nos plus grands conquérants pâlirent devant toi

Mais ce n’était encore qu’une gloire éphémère

Il fallait à ton nom l’auréole des Saints

Aussi le Bien-Aimé t’offrit sa coupe amère

Et tu fus comme Lui rejetée des humains.

Au fond d’un noir cachot, chargée de lourdes chaînes

Le cruel étranger t’abreuva de douleurs

Pas un de tes amis ne prit part à tes peines

Pas un ne s’avança pour essuyer tes pleurs.

Jeanne, tu m’apparais plus brillante et plus belle

Qu’au sacre de ton roi, dans ta sombre prison.

Ce céleste reflet de la gloire éternelle

Qui donc te l’apporta ? Ce fut la trahison.

Ah ! si le Dieu d’amour en la vallée des larmes

N’était venu chercher la trahison, la mort

La souffrance pour nous aurait été sans charmes

Maintenant nous l’aimons, elle est notre trésor.