SAINTE BARBE

samedi 17 décembre 2011.
 
Les sapeurs de la DID renforcés de quelques artilleurs ont célébré leur Sainte Patronne

Par cette belle matinée ensoleillée, les sapeurs de la DID renforcés de quelques artilleurs ont célébré leur Sainte Patronne à la chapelle militaire du camp d’Arue. Tous et toutes vêtus de tissu pareo rouge à fleurs blanches, leur chorale a fait merveille pour chanter et proclamer les louanges de Dieu et de sa servante Barbe.

Merci à tous ... et par Sainte Barbe, vivent la Sape et la bombarde !!!

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Sainte Barbe aurait vécu au milieu du IIIème siècle à Héliopolis (aujourd’hui Baalbek au Liban) où elle aurait vécu sous l’empereur Maximien. Son père, Dioscore, aurait été un riche édile païen descendant de satrapes perses. Pour protéger sa virginité ou la protéger du prosélytisme chrétien, il l’enferma dans une tour à deux fenêtres. Mais un prêtre chrétien, déguisé en médecin, s’introduisit dans la tour et la baptisa. Au retour d’un voyage de son père, Barbe lui apprit qu’elle avait percé une troisième fenêtre dans le mur de la tour pour représenter la Sainte Trinité et qu’elle était chrétienne. Furieux, le père mit le feu à la tour. Barbe réussit à s’enfuir, mais un berger découvrit sa cachette et avertit son père. Ce dernier la traîna devant le gouverneur romain de la province, qui la condamna au supplice. Comme la jeune fille refusait d’abjurer sa foi, le gouverneur ordonna au père de trancher lui-même la tête de sa fille. Elle fut d’abord torturée : On lui brûla certaines partie du corps et on lui arracha les seins mais elle refusa toujours d’abjurer sa foi. Dioscore la décapita mais fut aussitôt châtié par le Ciel : il mourut frappé par la foudre. Quand les chrétiens vinrent demander le corps de la jeune martyre, ne voulant pas utiliser son prénom perse et ne pouvant pas se dévoiler en utilisant son prénom de baptême chrétien, ils ne purent en parler que comme « la jeune femme barbare », d’où le nom de sainte Barbara qui lui fut donné.

Patronage

D’aucuns peuvent demander les prières de sainte Barbe pour être protégés de la foudre, mais elle est aussi la patronne, le modèle et la protectrice des architectes, des géologues, des pompiers, des mineurs (et par extension actuellement, des ingénieurs des Mines), des artilleurs, des sapeurs, des canonniers, des artificiers, des ingénieurs de combat, des métallurgistes, des démineurs et autres corporations liées au feu, les pétroliers militaires, les foreurs et les personnels de l’industrie des turbines à gaz.

En particulier, le fort patronage que lui vouaient les mineurs de fond s’est progressivement transmis aux ouvriers et ingénieurs des travaux souterrains (tunnels, cavernes, etc.) avec la disparition progressive de l’industrie minière occidentale. De nos jours, une sainte Barbe trône toujours à l’entrée des tunnels en construction pour protéger les ouvriers-mineurs des accidents de chantier. Les empereurs byzantins vénéraient particulièrement ses reliques qu’ils firent transférer au VIème siècle à Constantinople. Une partie fut emmenée en Italie par les Vénitiens, et une autre au XIème siècle par la fille d’Alexis Comnène à Kiev, où elles se trouvent toujours à la Cathédrale Saint Vladimir de Kiev.

-  "Constructeurs de tunnels depuis plusieurs années l’AFTES, l’Association des travaux en souterrains fête sa sainte patronne : Ste Barbe. Lors du creusement du tunnel sous la Manche, il était travaillé 364/365 jours. Le seul jour non travaillé était le 4 décembre fête de Ste Barbe."